Une fois n’est pas coutume, je vais vous raconter une expérience personnelle, intime spirituellement.
C’est un partage que je souhaite vous offrir, à vous qui le lirez.
Simplement pour éveiller en vous la lumière de la foi, la croyance que nous ne sommes jamais seul, et qu’il suffit de s’accorder du soin, du respect, de la bienveillance et de l’amour pour que le TOUT entre en nous, et nous délivre ses cadeaux…
Je vous ai dit que je m’offrais un week-end Spa, dans le but de ME retrouver, et prendre soin de moi.
Ce fut une expérience troublante…et riche.
Troublante, car cela faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvée seule, sans enfant, sans obligation.
Mon mental est subitement devenu observateur de tout ce silence. Expérience délicieuse.
Mon intention posée de vibrer au rythme de l’ascension de Gaîa, et d’ascensionner avec elle, je me suis immergée dans ma merveilleuse solitude.
Je n’ai pas pensé à mes enfants, ma famille, mon travail, rien ! La Lune pour seule compagne, proche et lointaine, souveraine.
Merci mon mental, il a tenu sa place : « rien à organiser, esprit en mode roue libre, ok ! je me tais ».
Je me suis fait masser, j’ai passé des heures dans une eau à 33°, à offrir à mon corps fatigué l’énergie de l’eau de mer venue tout droit de l’océan Atlantique. Magnifique énergie de purification.
Dans l’hôtel, dans l’eau, je parle aux gens autour de moi, sans formalités. Je ne me pose pas de questions. Seulement, enfermés dans les codes sociétaux, ma sociabilité est souvent déroutante pour eux… Cela me fait rire intérieurement.
Le soir venu, dan ma chambre d’hôtel, j’ai un peu faim. Je m’écoute, totalement. Je n’écoute que mes envies, venues du coeur : ce que je vais choisir à manger, manger hors de l’hôtel, au restaurant de l’hôtel ou room-service.
Ainsi, tout devient plaisir, et justesse. Je ne pense pas à ce que je vais faire le lendemain, au départ, mais uniquement l’instant (un – s – temps), le présent.
Mon esprit relié au Tout.
Je suis sur mon lit immense, j’écris. Je ressens une présence qui me sollicite, me demande la permission d’interagir avec moi. OK.
C’est une Âme perdue…une petite fille. Seigneur ! Dans ma mission d’Artisan de Lumière, aider des âmes à passer vers l’au-delà est le plus émouvant pour moi. L’acte de Foi qui me fait pleurer chaque fois.
Cette petite fille me dit qu’elle est prête, qu’elle a besoin de mon aide. Elle est avec son guide qui l’a menée vers moi. Bien que défunte, elle a déjà de la joie dans son énergie, cette joie vraie des enfants insouciants. Elle a les cheveux bruns, coupés au carré, une frange sur le front. Pleine de vie…étrange n’est-ce pas comme la vie peut ÊTRE sous des formes surprenantes.
Oui ! Bien sûr, je vais t’aider! Cela s’est fait très vite, ses vibrations au contact des miennes sont montées en flèches, et elle est passée très vite dans la lumière, emportant avec elle des ballons, des dizaines de ballons de baudruche, multicolores. Et pouf, terminé.
Je souris, joie et assoupissement, il est tard… je m’endors. Dans l’espace infime entre éveil et sommeil, je vois un cerf, il me regarde, il m’accompagne, Totem.
Je rêve. Je ne me souviens plus de quoi, des conversations, comme souvent, du taf pour une autre partie de moi qui agit quand je dors.
Puis j’entends qu’on me dit des mots, importants. Des messages. Dans mon sommeil, je sais que cela m’est transmis pour maintenant.
D’abord : oui, soin collectif des chakras. Ils me montrent une personne assise en tailleur comme ces milliers d’images qu’on trouve sur le net, et les chakras qui s’illuminent un à un.
Ils me l’avaient demandé il y a une dizaine de jours, de proposer aux Âmes qui m’accompagnent ce soin primordial. Au moment où j’écris, ils me disent « primal », comme une nécessité première, essence-ciel, origine-elle.
Je ressens déjà pour ce soin, une énergie de libération des blessures les plus anciennes, les fondatrices ; comme pour tout reprendre depuis le début.
Ainsi, je vous proposerai bientôt ce soin.
Puis : il prononcent dans mon oreille, syllabe après syllabe, mon nom. Mon identité divine. Ils l’ont prononcé deux fois, distinctement.
Je m’interroge depuis très longtemps sur mon prénom actuel, Khamsa, son origine, sa naissance. Très difficile de trouver… Prénom traditionnel berbère, peu répandu, et porteur de secret.
Ils m’expliquent dans ce sommeil conscient que ce prénom, Khamsa, est issu de mon identité originelle. Que les lettre de mon prénom sont contenues en elle. Que nombre des prénoms que j’ai portés dans mes incarnations ont contenu certaines de ses lettres.
J’ai ouvert les yeux vers 5h38, tout à fait éveillée, et j’ai répété mon nom de Source, je me suis reconnue, j’ai tout compris. J’ai pris mon bloc et j’ai écrit.
Ce nom, est un merveilleux cadeau, une révélation divine. Je ne peux pas le partager…
Autant il vibre puissamment en moi, autant, cela ne vous apporterai rien de le lire dans ces lignes.
Je vous souhaite de connaître une telle fulgurance.
Je ne me suis pas rendormie. Pas fatiguée de ce peu de sommeil. L’esprit et le corps vifs. J’ai chaussé mes runnings et suis allé marcher sur la plage, saluer la lune en partance et le soleil levant qui lui faisait face. Une belle union, moi au milieu.
J’ai absorbé chacun de leurs rayons. J’ai communié avec les éléments.
Puis je suis retournée à l’hôtel, pour très vite me replonger dans les eaux douces des bassins de thalasso.
Entre hammam, bulles et jets, je ne sais combien d’heures j’ai passé dans l’eau. Mon élément, de tout temps. Je peux dormir, manger, ou travailler dans l’eau… sans aucun doute.
Encore un dernier massage stimulant avant de boucler ma valise.
Sans regret, sans peine, je prend le chemin du retour.
Dans le parking sous terrain de l’hôtel, un dernier cadeau… de ma voiture, j’aperçois un ballon de baudruche, sur mon passage…un ballon… un signe de gratitude de la petite fille, une missive qui me dit : « merci ! Je suis bien arrivée ! » qui m’emplit d’une joie profonde et définitive.
Je pense à elle, maintenant, en roulant. J’ai envie de connaître son histoire. Ils me disent qu’elle jouait au bord de l’eau, à la plage devant l’hôtel. Les années 20/30, ou peut-être 50, je vois des jupes longues, plissées et des ombrelles. Beaucoup de monde, d’enfants qui jouent. Pas de surveillance à cette époque. Elle est heureuse, en joie. Ses parents et d’autres membres de sa famille sont un peu plus loin, ils bavardent sous le soleil. Mais une vague un peu plus forte la déséquilibre et la fait chuter, une autre l’emporte et c’est la noyade. Quand les adultes s’en aperçoivent, il est déjà trop tard…
Et Ils me disent, comme un rappel à la gratitude, que ses parents, là où ils sont, sont eux aussi libérés.
Je vous embrasse avec le coeur mes Âmi(e)s
Khamsa
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